vendredi 29 janvier 2010

Le gosse

S'il y a une seule scène au cinéma, une seule, ou à chaque fois que j'y repense, les larmes me remplissent les yeux et débordent en plus, c'est bien celle-ci:
 


J'ai jamais autant pleuré qu'en regardant "The Kid" de Charlie Chaplin.  Et je l'ai réécouté depuis que j'ai des enfants et je pleure encore plus fort!

L'histoire:

Une mère qui n'a pas un sou pour s'occuper de son bébé produit dans le péché, décide de confier son enfant à une riche famille en le déposant dans leur voiture de luxe.  La voiture se fait voler par des voleurs (logique, non?) qui paniquent en réalisant la présence du bébé à l'intérieur.  Ils l'abandonnent dans un quartier pauvre.  Chaplin, en Tramp (ou Charlot) découvre l'enfant.  Après vaines tentatives pour s'en débarasser, il découvre un mot sur le bébé (aimez-moi ou qqchose du genre) et décide de le garder. 
Environ 5 ans plus tard, la dépravée est maintenant riche et veut retrouver son enfant.
Alors que le Kid tombe malade, Charlot avoue au médecin qu'il n'est pas le père de l'enfant et v'la t-y pas la DPJ qui s'en mêle!  Course folle pour garder l'enfant et le récupérer... et, fin heureuse où l'enfant retrouve sa mère et la mère ne laisse pas l'enfant se séparer de Charlot.
Le scénario ne tient pas sur grand chose, surtout aujourd'hui!  On a tellement tout vu, rien de nouveau sous le soleil, hein?  Mais justement, en 1921, c'était tout nouveau tout beau tout ça!
Je ne veux pas trop vous décrire la scène où l'enfant hurle et pleure qu'il veut retrouver "son père" et les retrouvailles.  Si vous n'avez jamais vu le film, je ne veux pas vous créer trop d'attente.
Mais, ça en vaut la peine.  Juste pour cette scène.
The Kid n'est pas mon film préféré de Chaplin, il ne vaut pas bien d'autres qu'il a pu faire.  Mais cette scène est, de loin, ma préférée. 

Le film est sur youtube.
Partie 1/8



P.S.: Ça rend crissement émotive, hein, des règles?

jeudi 28 janvier 2010

La vie d'une femme

Il y a une chose, dans la vie d'une femme, qui s'appelle les règles.

Menstruations, semaine, période, indisposée, patchée, name it, ostie,

C'est un évènement qui survient en moyenne une fois par mois, à tous les mois, entre 12 et 55 ans. 

On peut y échapper en ayant un bébé dans la bédaine ou en portant un stérilet, ou en trichant sur sa pillule ou en devenant anorexique ou avec une injection trimestrielle.

Sinon, on peut en diminuer la durée et les douleurs en prenant la pillule, avec un stérilet et bla bla bla.

Mais, pour la plupart des femmes, on y échappe pas!

Et vient avec ce torpinouche d'écoulement là, de la mauvaise humeur, de la sensibilité, des douleurs, tendance suicidaire et/ou meurtrière.

Ça peut arriver avant, pendant ou après.

C'est une excuse incroyable contre le mauvais caractère.  Ça excuse tout!  La fatigue, la mauvaise humeur, les pleurs, les cris, la lassitude... tout!

Sauf que ça fait chier.

Ça fait chier de se taper ça à tous les mois.

Injustice, ô flagrante injustice.  Kossé qu'y ont, hein, les hommes?

A-RIEN!

Pas de douleurs au zizi mensuel, pas d'écoulement, pas de problème de vaginite, pas de changement d'humeur.

Alors messieurs, c'est normal qu'on vous haïsse une fois par mois, parce que vous, vous pouvez pas nous haïr une fois par mois.

C'pas compliqué, me semble!

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Désolée pour ce message qui mène à rien, mais j'ai le droit: j'suis menstruée!

mardi 26 janvier 2010

Je vais changer le monde avec une chanson

Je crois que l'exploit est déjà accompli avec Agadou.

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Mini-Dentier dort, si l'on peut dire, dans un lit de grand. 

Je le couche dans son grand lit, le minouche, le borde, l'embrasse et attend qu'il s'endorme à poing fermé avant de quitter la pièce.  Il s'endort relativement bien.  Mais il se réveille au milieu de la nuit.  Et Sexy-Chéri se fait réveiller par le visage de Mini-Dentier à 2 pouces du sien.

Après "Les nuits avec mon ennemi", voici "Les nuits avec Mini-Dentier".

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Suite de ma chute.  Le cul, ça va, mais le cou me fait souffrir.  Il ne bouge pas n'importe comment et assez lentement.  Je resterais bien couchée quelques jours...

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Le serveur a planté pendant 2h45 ce matin au travail. Pas d'internet, pas de réseaux, même pas accès à Word pour écrire des niaiseries.

Et j'avais oublié ma lime à ongles!!!

Pas facile la vie.

J'ai hâte d'avoir une job stimulante, un défi pour ma petite tête!

lundi 25 janvier 2010

Journée de peteux.

J'ai mal partout.  La glace est pas de mon bord et m'invite à m'étendre sur elle, elle m'a même forcée.  Je me sens un peu violée dans mon intimité.

Bref, j'ai mal au coccyx, je suis tombée sur le cul.

Suite à ma chute, mon jus, ma compote et ma sandwich on organisé un feu d'artifice dans mon sac à dos.

Résultat: un méchant nettoyage à faire et pas de lunch pour à midi.

En plus, c'était des filets de poissons au menu à la cafétéria ce midi.  Pff, je me pousse acheter une sandwich en face, tout en allant acheter une nouvelle enveloppe Express-post pour ce qui a été quasi-massacré dans mon sac.

Bref, c'est pas ma journée.  J'ai mal partout... :(  Déjà que j'avais mal au dos parce que j'ai eu la charmante idée de corder du bois (pour la mère, pour la mèreuh) ce week-end.

Vivement 16h30 que je rentre chez moi.  J'ai des chips qui m'attendent.  Bah, du linge à plier aussi et un lave-vaisselle à vider, des enfants à nourrir, mais surtout un sac de chips qui m'attend...

vendredi 22 janvier 2010

Quiz insignifiant

Si on s'amusait?  Je vais créer mon propre quiz de questions insignifiantes.  La journée où vous n'aurez rien à faire, libre à vous de le copier et d'innonder vos contacts avec.  Je ne réquisitionne aucun copyright, allez-y, c'est GRATUIT!

1.  Quelle heure est-il?
      13:27
2. Que fais-tu?
       J'écris, simonaque.
3. Préfères tu être dessus ou en dessous.
      Dessus, parce que dormir sous un lit, c'est pas confortable.
4.  Tu es à un party avec un buffet froid, olives ou cornichons?
       Cornichons
5.  Toujours au même party, oeufs, jambons ou poulet?
     Oeufs
6.  Tu quittes le party, que fais tu?
      Je vais me coucher.  Moi des brunchs, ça me met à terre.
7.  Slap Chop ou Robot culinaire.
      couteau d'abord, ensuite je vote pour le robot.
8.  Sushi ou Belle Province?
      Ça dépend des jours.
9.  Tu es sur le Titanic.  Tu ne peux sauver qu'UNE personne: ta belle-mère, ton chien, ton patron ou Jésus?
      Ben le gars du film, là.
10. Ta couleur préférée?
       Rouge
11. Quel étage préfères-tu dans un pâté chinois?
        Les patates
12. Sur le pont d'Avignon, on y?
      ... danse!
13.  Quel pays aimerais-tu visiter si tu étais cul-de-jatte?
        l'Afghanistan
14.  Quelle heure est-il?
        14:54.

Insignifiant, hein?


Je vous avais avertis!

jeudi 21 janvier 2010

Pot-pourri

Le temps est long dans un bureau où on n'a rien à faire.
J'arrive quand même à oublier des choses tellement je m'endors, mais ça, c'est pas grave!
Mes ballades jusqu'à la toilette me permettent de croiser plein de chercheurs chauves à lunettes.  Je me crois dans un mauvais film tellement les chercheurs sont trop typiquement années 80!

***
J'ai faim, j'ai tout le temps faim.  Je mangerais une grosse poutine, là, tout de suite, mais je vais manger des sushis ce soir avec une de mes copines.  Miam!
L'autre jour, j'ai tellement eu une rage folle de "bines", comme quand j'étais enceinte de Mini-Dentier que j'ai vraiment cru que j'avais encore une bébitte dans la bédaine.  Mes règles ont choisi ce mois-là pour prendre leur temps à décoller, rien pour me rassurer.
Finalement, j'ai eu une preuve comme quoi, l'envie de "bines" n'était pas un test de grossesse fiable.

***
Je vais chez mes parents pour corder du bois ce samedi.  Ma mère se fait opérer pour une vessie hyperactive, sans agressivité.  J'étais supposée lui apporter des pâtés au poulet, mais là, calysse, j'ai pas le temps!

***
J'ai fait du ragout de boulettes hier soir.  Ben Bazwell, il goûte pareille comme le Cordon Bleu en cacanne.  Même les patates goûtaient la même chose (dans mon souvenir lointain du Cordon Bleu).  Heureusement, la viande n'avait pas la même texture.  C'était même bon.  Ça doit être parce que je suis une vraie Cordon Bleue (rire ici, c'est drôle).

***
Pensée pour Haïti.

C'est fait.

***
Activité sportive des Monstres-Aînés ce soir.  Mini-Dentier va s'ennuyer.

***
Mini-Intello veut aller à l'église.  Ça adonne bien, on baptise son frère dans 3 semaines.

***
C'est tout.  J'ai mal à la tête.

mercredi 20 janvier 2010

Excitation!

C'est fou ce que je m'excite avec les couleurs et les styles aujourd'hui!

Première fois

Article sur Cyberpresse


Il est peut-être mort à Haïti?

mardi 19 janvier 2010

Retour en arrière

Été 1994.

J’ai presque 14 ans, toutes mes dents, de superbes gencives.

Mon père achète un CD dans une vente de garage qui est la copie conforme d’un disque qu’il avait déjà en 33 tours. Je reconnais quelques chansons pour les avoir entendues dans ma prime jeunesse, quand le tourne-disque régnait en roi et maître sur l’ambiance musicale de la maison.

J’écoute cet album d’un peu plus près. J’aime sa musique, son style et ça change d’entendre sans arrêt des chansons de Nirvana ou Metallica qui joue en loop dans les lecteurs CD de la maison.

Plus je l’écoute, plus je l’adore! Et plus j’étudie la pochette…



Plus je lis les paroles, plus je suis intriguée par la biographie des premières pages. Et je trouve la photo plutôt drôle…

(Ce n’est pas exactement le même portrait, mais je n’ai pas de scanner à proximité).

Mon anglais du haut de mes 13 ans est assez approximatif, mais je ne pousse pas l’investigation plus que cela. J’aime les chansons, j’aime la musique, ça me suffit.

En avril 1995, je me rends une journée à la bibliothèque et je me décide à lire, en français, le Corbeau, d’Edgar Allan Poe.

La terre a arrêté de tourner ce jour-là, pour moi.

J’ai eu une révélation et j’ai tout, mais tout dévoré ce que je pouvais sur Edgar Allan Poe.

Quel hasard, pour la seule et unique fois en près de 15 ans de feuilletage assidu du catalogue de Québec Loisirs, le Club offrait à ses membres un recueil de nouvelles d’Edgar Allan Poe, ce même mois d’avril 1995.

J’ai reçu Histoires Extraordinaires et je l’ai dévoré. J’ai été profondément marqué par « La vérité sur le cas de M. Valdemar » et « Révélations magnétiques ».

Mon père m’a acheté, quelques mois plus tard, un jeu pour PC sur l’univers d’Edgar Allan Poe. Une épreuve nous emmenait à entendre la lecture du texte : « Le masque de la Mort Rouge » (vous me voyez venir). Je ne connaissais pas encore cette histoire, à ce moment là. J’ai adoré. L’intrusion de la Mort auprès de ceux et celles qui pensaient lui échapper…

J’en jubile encore!

Et je pourrais vous raconter encore mille émotions et sensations, phrases qui m'ont marquées et qui me marque encore...

Tout ça pour dire, qu’aujourd’hui, il y a 201 ans, naissait un petit bonhomme qui allait changer ma vie!

Bonne fête, Edgar!

lundi 18 janvier 2010

Y'a des jours...

Y'a des jours où je me sens moche, grosse, laide.
Y'a des jours où je me découvre de plus en plus de cheveux blancs que ça aide pas me sentir plus belle.
Y'a des jours où je suis fatiguée, que je resterais couchée sans parler à personne.
Y'a des jours où j'aurais envie d'assassiner la moitié de la terre, juste pour avoir le silence, dans mon hémisphère à moi.
Y'a des jours où je me contrefiche de la Guerre, des bombes, des séismes en Haïti parce que, moi MA SALLE DE BAIN est bordélique.  Est où l'aide humanitaire pour vider ma poubelle pleine de couches qui puent la vieille marde?
Y'a des jours où je changerais ma vie de Maman pour mes 14 ans.
Y'a des jours où j'attacherais les enfants, pieds et poings liés, fortement baîllonnés juste pour pouvoir manger des chips en jouant à Tetris, dans un vieux pyjama plein de trous.
Y'a des jours où j'aimerais vivre au dessus d'un McDo et dire aux enfants de descendre se chercher à manger.
Y'a des jours où j'appellerais pour dire que je ne rentre pas pour cause de gastro pour une semaine entière (3 enfants, ça s'échange des microbes, quel pieux mensonge) et je passerais la semaine à lire Écho-Vedette, le 7 jours, écouter Top Modèles, Les feux de l'amour ainsi que tous les merveilleux films de Canal-Vie.
Y'a des jours où je dépenserais toute ma paye en gratteux et 6/49, juste pour voir, combien je gagnerais!

Et y'a des jours, comme tous les jours depuis bientôt 8 ans, où j'oublie tous mes petits (et GRANDS) malheurs quand l'Homme de ma vie me chante qu'il m'aime, me dit que je suis la plus belle, me sert dans ses bras, me fait la moue si j'ai le malheur d'éviter un de ses bisous, me sussure à l'oreille notre petite phrase secrète qui me fait craquer à chaque fois, me dit que je suis l'amour de sa vie.

C'est plus que mon petit baume quotidien.  C'est mon antiphlogistine du bonheur.

Je t'aime mon amour.

8 ans, dans 2 semaines!

vendredi 15 janvier 2010

Une photo vaut mille mots...


Vu sur le site de Cyberpresse.
Ça réchauffe le coeur des gros bonheurs comme ça!

mercredi 6 janvier 2010

Nouvelle année qui commence...!

Bonne année à tous.


J’espère que vous avez passé un merveilleux temps des fêtes en compagnie de vos proches et que les chicanes de famille n’ont pas été trop nombreuses!

Ici, ça c’est bien passé, malgré l’inévitable gastro ou empoisonnement alimentaire (j’hésite entre les deux!) et ma journée de gardiennage intensive. Parce que, sans même le vouloir, j’ai opéré une garderie dans la journée du 1er janvier 2010.

Ne réservez pas votre place, la garderie est fermée depuis le 2 janvier 2010, 9h00. Une journée, c’est trop pour mon état mental!

Je ne suis pas une gardienne ou une animatrice d’enfants. Je sais que je ne suis pas fait pour faire rouler une voiture ou jouer à la cachette pendant des heures! Oh que non! Je suis une intellectuelle!

Pourtant, il y a sept ans pile aujourd’hui, je devenais Maman. J’ai, un jour, eu la bonne idée de me retrouver enceinte et de le garder. Je ne savais même pas ce que le Papa mettait sur ses toasts le matin et je voulais quand même tenter ma chance de vivre une vie de famille avec lui et Bébé-Monstre. On a décidé de foncer et de devenir un couple.

On a appris à se connaître au gré de mes hormones et j’ai l’impression qu’il devait m’aimer fort en ti-péché pour rester auprès de moi, dans cette grande aventure!

Et Bébé-Intello est arrivé, un beau matin enneigé de janvier 2003. Et je ne savais même pas comment ça fonctionne un bébé! Je trouvais ça si petit, si fragile et ça dépendait tellement de moi! La pression était énorme! Si je décidais de ne pas me lever, il pouvait mourir de faim ou d’épuisement à trop pleurer dans son lit.

Autant je trouvais que c’était trop de responsabilité, autant je ne pouvais plus m’en séparer. C’était mon bébé à moua! Je l’ai pris, je l’ai embrassé et je l’ai gardé contre moi longtemps. Mon bébé! J’étais une maman. Je ne pouvais pas croire qu’une fille insouciante, folle et délurée comme moi, puisse avoir un enfant.

Et ensuite, j’ai eu la bonne idée d’en rajouter un autre. C’était petit, c’était à moi, c’était donc le fun!

Et même si je n’aime pas faire des vroums-vroums, c’est encore le fun. Ce sont de merveilleux enfants!
Je t’aime, mon Mini-Intello.

Bonne fête!